27 octobre 2006
Afrinizir
J’ai la douceur sèche de la peau de serpent et des carapaces de tortue sur la langue. Mon Afrinizir, ma bleue-sang, ma très violente intrusion de tendresse dans les interstices où ça sille. Je te cherche... Et c’est les yeux fermés que tu montes en moi.
Afrinizir ! La brûlure dans tes rires : zébrée de douleurs revampées. Ta silhouette, au coucher, comme un appel au loin dans la savane de touffes de feu et de girafes.
Là où tu es, c’est du sable qui me glisse entre les mains. Comment remonter jusqu’à toi, les yeux fermés ? En moi, c’est l’attente d’un appel renouvelé que tu fomentes. Et la cuisson, lente, braises de lune du désert, m’assoiffe, m’affole, Macaque perdu dans tes yeux brume-bleue.
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8 commentaires:
Mon Dieu! C'est bon. À en froisser de caresses des petits morceaux d'âme.
Encore! Akthar ! Mara Tanya, mas, more.
NL, vous êtes vraiment une hyper-lectrice: le fouet qui bat les oeufs durs, la lumière du frigo en pleine nuit.
Okereba oi hodo ii!
Merci pour la seconde partie. Je l'ai bue. Je ne suis pas plus repue. J'ai encore soif. Plus !
C'est du japonais ?
La traduction svp
Okereba oi hodo ii!
Ce qui veut dire ?
Okereba oi hodo ii!= the more the better.
Okereba oi hodo ii, Ah! Comme la Vie.
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