7 octobre 2010

Étincelle 8

J'épie les moments de décélération qui nous renvoient à nous-mêmes : l'esprit est comme resté en arrière et il observe un corps automate qui, tant bien que mal, résiste au temps.

26 juillet 2010

Étincelle 6

Une grande part du ciel pour lui, c'est tout au plus le dessous d'une surface de bois où trônent tous les matins d'étranges géants qu'il cherche des yeux mais, quand les têtes se tournent vers lui, et que le ciel sous un roulement de mains émet soudain les résonances du djembé, les yeux d'Émile, ce ne sont plus des yeux, ce sont deux soleils.

17 juillet 2010

Étincelle 5

Quelques cris d'un être encore tout rabougri suffisent à faire émerger l'extraordinaire dans le langage de tous les jours.