4 mai 2007

Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses - SL3

Mes vêtements lancés sur tes murs offrent une vue verticale de la résistance de ton désir. Peux-tu comprendre ça? C'est pourtant pas grand-chose. Une infinitésimale part de celle qui me suis oublie que je suis l'araignée sur son plafond. Sa respiration-tigresse, la neige lente sous sa colonne vertébrale, c'est de Sicile? Et au bout du compte, c'est assez! Bon. Je n'arrive pas toujours à m'entendre de tout mon long. Lorsque j'avise ses tresses, c'est la même chose. Sauf que mon mur n'est pas (toujours) dur, tout comme ses parois sont (parfois) volatiles. Le S suit une existence bien particulière : celle qui s'insinue et se pose, qui fesse et sussure, qui s'avise de passer. C'est une courbe chaude et humide où tu peux facilement glisser, désirer, et, disparaître. Aussi, je tends à ciseler ma Sylphide. Je fabrique des balançoires en Blistex, je fais de l'origami en plastique et je laisse le papier d'or sans fin se refermer sur moi jusqu'à ce que la science toussotante bloque naguère ce qui fut l'artère du nectar - viens! viens t'écouler! irriguer!: a very slow flow of music calibrating my life. Il n'y a pas tant de part obsure à explorer, surtout beaucoup de tendresse à investiguer. Au bout de la nuit, mon coeur terrassé compte les battements à la jointure de la bretelle où viennent se plier et se refermer ses bras, source d'englobement faisant germer, encore, toute mon essence.

2 mai 2007

Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses - SL2 par K

Les vêtements lancés sur les murs, à la verticale, offrent une résistance que seul mon désir peut comprendre. Pas grand-chose. Une inifinitésimale parcelle de qui je suis oublie que je marche avec une araignée au plafond. Ta respiration m'agresse et je rampe sur ta colonne vertébrale; c'est difficile et, au bout du compte, c'est assez bon. Je n'arrive pas toujours à t'étendre de tout ton long.Lorsque je m'appuie sur tes fesses, c'est la même chose. Sauf que mon vit n'est pas (toujours) dur, tout comme tes mamelons sont (parfois) érectiles. Le sexe offre une résistance bien particulière : celle que je lui expose. Je dresse des murmures, je traverse des vallées. C'est un espace chaud et humide où je peux facilement glisser, délirer, et, disparaître. Aussi, j'apprends à baiser ma divine. Je fabrique des nageoires en latex, je fais de l'origami tantrique et je laisse le corridor salin se refermer sur moi jusqu'à ce que le silence crie, trop suçotant, débloque quelques artères de mon dard duquel le nectar viendra s'écouler, voguer : "a very slow flow of music calibrating my wife". Il n'y a pas tant de partenaires à explorer, surtout beaucoup de caresses à investiguer. Au bout de la nuit, mon coeur terrassé continue de battre et je sens le sang à l'encoignure de tes lèvres qui, venant lover ma langue, remonte à la source pour se faire englober, encore, toute son essence.